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- 25 août 2024
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L'ère de la guerre froide
L’héritage déterminant de Ronald Reagan est inscrit dans l’histoire, symboliquement défini par l’expression « la paix par la force », puisque le 40e président des États-Unis a remporté la victoire dans le dernier chapitre de la guerre froide. La guerre froide, caractérisée par des tensions politiques et une rivalité militaire entre l’Union soviétique et les États-Unis, a été une époque déterminante de l’histoire. Les exploits victorieux de Reagan surviennent à un moment où l’URSS était confrontée à des défis liés à la polarisation et à la résistance, à une agitation mondiale qui menaçait l’éclatement de la troisième guerre mondiale. Reagan était un fervent partisan de la paix et des négociations avec l’URSS, car c’était un enjeu majeur sur lequel Reagan avait fait campagne lors de l’élection présidentielle de 1980.
Le 23 mars 1983, Reagan a annoncé le développement de l’Initiative de défense stratégique (IDS) afin de rendre les armes nucléaires obsolètes. Il s’agissait d’une réponse au développement des armes laser par l’URSS dans les années 1960 et à leur perfectionnement dans les années 1970. En 1984, l'initiative a été mise en place par le ministère fédéral de la Défense. C'est là que Reagan a rencontré l'opposition alors que les négociations et le dialogue entre Gorbatchev et Reagan ont été mis à l'épreuve, générant l'apogée de la guerre froide. Reagan a décrit cette période comme la plus décevante et la plus frustrante de sa présidence, car le président Gorbatchev a exigé que Reagan abandonne le programme SDI. Reagan a été tenace et a doublé sa promesse de créer un monde plus sûr et plus pacifique en commençant par les États-Unis. Ce serait le catalyseur du futur traité FNI qui a été salué par la Première ministre britannique de l'époque, Margret Thatcher.
La guerre froide n’était pas seulement une bataille d’armes, mais un jeu d’échecs stratégique entre idéologies et influences. Le président Reagan, connu pour sa position anticommuniste résolue, a mis en œuvre des politiques qui seraient plus tard considérées comme déterminantes dans l’effondrement final de l’Union soviétique en 1991. Le 18 novembre 1981, au début de sa présidence, Reagan a présenté la proposition « Option Zéro ». Cette proposition a servi de base à ce qui allait devenir le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF). Le 8 décembre 1987, Ronald Reagan et le président de l’Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev ont signé le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF). Cet accord verrait les deux pays interdire l’utilisation de missiles balistiques ou de croisière d’une portée comprise entre 500 et 5 500 km. L’initiative a été élaborée pour protéger les alliés de l’OTAN à proximité de l’Union soviétique et pour garantir que les États-Unis ne déploieraient pas d’ogives nucléaires capables d’atteindre Moscou. Le traité prévoyait le démantèlement agressif de 2 616 missiles d’ici 1991, convenu collectivement par les deux nations.
Pendant cette période tumultueuse qui a secoué les années 1980, Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev ont non seulement développé une relation fructueuse pour mener le monde vers la paix, mais aussi une solide amitié. Les deux dirigeants ont réussi à trouver un terrain d’entente dans l’intérêt de l’humanité qui a véritablement stabilisé le monde. La célèbre citation de Ronald Reagan : « M. Gorbatchev, abattez ce mur ! » est synonyme de déclaration qui a mis fin à la guerre froide. Cette citation tristement célèbre résonne encore aujourd’hui dans l’opinion publique, car le mur de Berlin était considéré comme la marque de fabrique de l’Union soviétique pour son empire communiste. La guerre froide est emblématique d’un leadership fort et témoigne de la force de Reagan et de Gorbatchev, autrefois rivaux féroces qui sont devenus des amis proches jusqu’à leur mort respective.